Maladies indispensables
Ma solitude, maladie indispensable. Si la maladie et la santé sont des points de vue, alors je suis diablement borné. Et c’est bien naturel. Je suis un artiste législateur, et mon seul et unique objectif dans cette putain d’existentialité est de lutter contre les décadents, ceux qui font que le monde se suicide doucement dans tout ce qu’il a de modernité. Je n’ai pas assez du monde, d’où mon sentiment de décadence quand je le goûte. C’est pour ça que j’écris. Ma littérature est aveugle et sourde mais j’espère malgré tout guider des oreilles et des yeux avec.
Ma, ma, ma, ma, je, je, je, je… Il faudrait le faire taire ce je, le supprimer. Pas assez de chair, trop de sang.